Poème sur la poésie (3)

S’asseoir jazzy groggy dans le blues de l’immédiat bus de banlieue qui passent sous la pluie S’asseoir mains dans les poches et regarder la nuit passer sous les phares Un jazz dans la tête quand plus personne n’avance D’anges à démons, murmurer et rire avec le silence Gorge serrée comme de laisser le défunt à l’hôpital La douce mélodie, la douce, douce mélodie des temps perdus Quand la nuit est comme la dernière Laisser les mots traverser l’espace au-dessus de la route Laissez la banlieue s’éteindre dans une autre nuit sans suite

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