Il y a un moment où les autres ont tout à coup cru qu’ils pourraient être meilleurs que moi, que je ne serai plus le centre de leur monde. Quand je suis né. Gravissimme malentendu que la consommation frénétique des plantes, en particulier des plantes tropicales, démontre jour après jour : les frous-frous de la foule matinale dans les rues printanières sont absolument odieux comparés à leur silence en sueur. Et je ne parviens pas contrairement à vous à n’être quoi que ce soit d’autre qu’une vapeur de déconcentration, un morceau de viande trop cuit, une liste de prestations non-contractuelles. Vous êtes vraiment trop nombreux, depuis que je suis né, et je ne comprends pas les succès récents de la tyrannie écologique dont les propositions de survie de l’espèce humaine sont rangées dans des modules multi-critères de scénarios catastrophe, depuis que je suis né, que vous disparaissiez tour à tour à une vitesse accélérée dans le brasier du réchauffement planétaire. Je comprends les vexations d’Hitler et les agacements de Le Pen. Eux aussi lorsqu’ils sont nés les autres ont cru quelques temps qu’ils ne seraient plus le centre du monde.
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