Sous l’eau translucide le fond qui prend la forme de vaguelettes
Nager à midi quand le sable est brûlant et les rondelles d’ombre des parasols
apaisent un peu les yeux, le vacarme des cigales cachées dans les pinèdes, les écouter
à l’ombre des pins en admirant le patchwork du ciel en filigrane des branches, des pives géantes,
et les hannetons si maladroits, à bourdonner sur leur dos, les pattes gesticulant à la merci des lézards,
l’odeur mielleuse et amère des pins sous le soleil tout le temps;
La pierre noire, fraîche et brillante comme de l’eau, du hall de l’hôtel.
Ils arrivent et repartent, des vagues, semaine après semaine d’été.
J’ai foulé ce sol à 4 ans, je le respire encore maintenant, avec mon propre fils et ma propre fille, ce sol de vacances infinies, sous l’horizon immuable de la Méditerranée.
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