La fleur du mal

L’entassement des petites choses que je fais qui se répètent jusqu’à la nuit je crois que je dors; et ces choses que je crois que j’oublie jusqu’au matin la répétition qui recommence et ces petites différences qui font comme si rien alors que tout, un peu décalé, s’entasse encore, fine croûte sur la peau des jours entre les failles des monoblocs granitiques que les monoblocs se font le temps s’accumule, entre ses replis traînent les miettes des jours Entre elles je suis, je m’élabore, le minuscule moi qui ne se voit nulle part s’entasse, pousse, diurne, nocturne, diurne, nocturne, comme une fleur du mal

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