Je réhausse le temps qu’ils passent
Je recherche l’instant ultime
Celui qui ne contient plus que moi
Et eux, et vous, en silence
Dans la nuit quand vous rêvez
Les lampadaires brûlent dans l’halo
Des putes crient mais il n’y a plus de chant
Pour remplir la nuit
Des voitures passent mais sans exister
Tous les tremblements sont étouffés
Et j’entends l’instant ultime
Quand ceux qui sont aimés
Deviennent tous ceux qui dorment
Et que ceux éveillés sont dans mon rêve
L’instant ultime où il n’y a plus rien
La nuit qui bascule dans le jour
Le jour qui murmure à la nuit
Et les idées sont froissées
Les coeurs pensent à l’amour et
L’amour, muet, pense à eux
Que tout soit tu
Dans ce silence qui dure parce qu’il n’y a rien
Plus rien que les autres qui dorment
Qui se lèveront bientôt, et moi qui les aime.
L’instant ultime
Une réponse
-
‘tain c’est booo, comme un arc-en-ciel la nuit.
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