Tout ce que vous voyez, tout le temps, dans les news, dans les films, dans les séries, les journaux, la TV, tout, autour de vous, chaque image, chaque son.
Dans la musique, vous suivez des constructions, dans les mélodies voguent des structures, des schémas, des rythmes qui suivent un environnement, qui construisent votre sentiment. Dans la poésie, les mots suivent aussi des échafaudages, et au détour d’un rêve vous voyez des formes et ces formes vous donnent envie, et cette envie est un lieu et ce lieu entoure et contient votre vie.
Chaque image de haine et de bonheur, est entourée de ce qui est bâti, il suffit d’une ombre, et ce que vous ressentez est dedans, entre lumière et forme, le visage même de l’amour, le corps qui meurt, l’oeuvre d’une vie, ou l’insignifiance d’un instant, tout est construit autour de vous, et vous ne le voyez pas, mais c’est bien.
Seul, dans la forêt, seul près d’un sommet, entre le ciel, et toi, en ce moment unique peut-être, l’architecture n’est pas là. Alors tu sais que tu te tiens entre les petits instants et l’éternité.
L’architecture est la frontière entre ce qui n’est pas et ce qui va devenir. Et c’est là le coeur même de l’élan vital, de l’exploit vers le ciel, du vide vers l’abîme, du bâti entre les deux, qui est l’action et qui est ta vie.
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