Le départ de l’ange

Je sens ton départ qui s’approche Ayant eu la mauvaise idée de m’enfuir vers l’Italie, vers la mer, qu’elle me berce Plus j’essaie d’effacer ton souvenir Plus ton absence me transperce Demain les ruelles d’Italie Paraîtront vides et sans vie Le soleil tournera au-dessus des toits Mais il ne brille plus sans toi Et je tomberai, pesant, inerte, comme la roche. Par la fenêtre de cette nuit, Cet hôtel inconnu dans ce village inconnu, Les bruits ont perdu leur magie C’est tremblant et nu Que je m’éteins devant l’immense ombre De ton départ qui s’approche Adieu, ange terrestre J’ai peur, mais je reste

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