Aimer tellement
l’aube n’en a pas fini
elle repose là, le lit, son ombre
le soleil du printemps
zigzague sur elle
elle
respire doucement
soupire sourit dort
le café bout dans la cuisine
le lac les montagnes la ville
dorés par les prémices du soleil
elle
est là
l’imaginaire rejoint la réalité
elle
va se lever
mettre de la musique brésilienne
elle va bouger, vivre, respirer
chez moi
Aimer tellement
que tu sois là
même quand tu n’es pas
vivre avec toi
même quand tu n’es pas
Aimer tellement
que le vide l’absence la solitude
disparaissent
Devant le rêve
Laisser un commentaire