Quelle faille
Surgit, soudaine, dans la chair
Quelle fente
S’écarte, soudaine, dans la chair
Un temps
Pour ce qui ne peut plus
Un espace
Pour ce qui ne peut pas vivre
J’échappe, inspire
Où tu es là
Je m’enfuis, respire
Quand tu n’es plus
Il n’y a plus de limite
Elle l’efface dans un flou
L’absence vomit
Moi qui vis
Tu continues
Là où je m’arrête
Quand tout reflue
La vie s’entête
J’écarte ses jambes
Et le temps avec
Je marque un vide
Et la vie est bonne
Dans une tendresse amie
J’ai envie de vie
Et j’oublie
Comme c’est bon avec elle!
J’oublie l’autre vie
Toi qui est ailleurs
M’envoie une autre heure
Elle ici, dans la lenteur
Caresse le bonheur.
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