Laissant le lobby du W Verbier à de jeunes et éphémères femelles se déhanchant je me couche
Dans la vastité imaginée de ma chambre baignée d’ombres
Avec quelques envies qui n’ont pas grand sens j’observe les flocons
Puis trouvant la lumière tout s’éteint dehors
La brutalité des photons me laisse seul dans une chambre
Tout est tellement humble, plus vaste et profond, sans la lumière
Quand dans la nuit lointaine du fond de mon esprit resté éteint
Dans un plan egostasé d’une dimension où les virgules sont des êtres vivants qui avouent des secrets
Mon téléphone vibrant dans mon plan parallèle
Elle a soudain éclos telle une fournaise d’étincelles
Ses premiers mots et phrases induisirent immédiatement une spirale provoquant mon bondissement hors du lit à la surprise de mon fils qui ronflontait à mes côtés.
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