Il retira les membranes de protection autour de ses avant-bras
Ces crétins avaient encore oublié de lui remplir les testicules
Et l’usuel mécanisme de projection du liquide avait bloqué
Autour de lui l’équipe technique s’affairait, démontait l’âtre cubique
Retirait les lampes, les meubles, démembrait les parois
Les informaticiens désactivaient la fausse vue 3D au-delà des vitrages
Il grommela dans sa fausse barbe et laissa l’assistante démonter
L’épaisse musculature qui constituait son armure de séduction
Elle désactiva aussi l’érection quasi permanente qui le fatiguait
L’Organisateur l’appela et il dut avertir toute l’équipe que le temps
Allait être rétabli à sa vitesse normale de une seconde par seconde
Alors que tout l’immeuble était héliporté par pans entiers
Il relut le message laissé par les drones à l’insu du Programme
Les 1300 drones composant l’image du ciel et des étoiles
Leur avaient joué un mauvais tour, une sorte du bug étrange
Heureusement elle y avait vu des phalènes, l’imbécile
Ils avaient laissé un message en code binaire indéchiffrable
Pour les animaux humains rampant dans la vase de leurs pensées
Alerte, amour, code modifié, séquence réinitialisée, amour, tout avait si bien commencé, effacement, séquence instable, les ombres rampent des vallées, les cimes se prêtent à la danse, objectifs compromis…
Ceci se répétait 1300 fois, ces drones, quels programmes basiques!
Il se tourna vers une photo du visage de la femelle et souriant
La tapota avec son doigt mécanique parcouru de filaments lumineux
Laisser un commentaire