A Frank, le Parisien inconnu.

Il escalade des monts sans refuge Faits de pierres noires affilées Pour éloigner la lie qui le gruge En-bas près des roseraies athées. Il voulait tant faire si renaître Au fond de leurs yeux informatiques Une larme de rimes un peu traîtres A boire lent comme un sérum idyllique. Insensibles, mécaniques, raisonnables, Ils se détournèrent vite de sa poésie Trop claire, intime, vraie, haïssable, Pour les éclairs précis de leurs circuits. Lui grimpe, maintenant s’écorche vers Des sommets froids où personne ne le suit, Sauf la mélodie sinistre des ses vers Peignant délicatement les pentes grises Avec les vents du silence du dégoût… Bientôt là -haut il tombera à genoux, Rira ultime de toutes ses bêtises, (Eux l’effaceront sous le ciel vide), Lui se criera, seul sur sa vie aride.

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