Je vois du blanc, du flou, du blanc lissé
En mouvement et l’espace est rempli
Des formes possibles et des mouvements possibles
Et dans les mouvements blancs fluctuent
Je ne vois pas ceux qui bougent
Des mouvements blancs, flous
Des ils
De satinés entrechoquements
L’emprise sur moi est fascinante
Autant qu’angoissante
Aléatoire chaos de blancs qui me nimbent
Pourtant chaque frottement mou
Chaque densité soyeuse
A un sens,
Plus que le sens, la possibilité
Un lien vertébral
Surplombe les milliards de liens blancs
De roulements d’étincelles lentes et pâles
Aller vers le blanc, vers le flou
Mon sourire et ma foi tranchent le flou
Donnent au blanc
Aux êtres, un élan essentiel
Un moi
à O.P.
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