Il m’a dit "je t’aime".
C’est immense quand même. Il aurait pu dire qu’il reviendrait bientôt, qu’il savait qu’il ne reviendrait pas bientôt.
Il aurait aussi pu dire qu’il ne reviendrait jamais mais qu’il penserait toujours à moi.
Notre fille me demandait si c’est vrai.
"Qu’il ne reviendra jamais à la maison ?"
Et j’ai aussi menti en souriant comme il m’a souri, parce que c’est beau un simple sourire.
On verra demain.
Y aura-t-il un jour un arbre pour tous ceux qui sont perdus ?
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