La fente de tes fesses
L’abîme qui s’entrouvre entre mes pouces
Et la couleur mielleuse de l’anus et de ta chatte
Ton regard qui se détourne et dit : écarte-moi s’il te plaît
Dans ta cambrure extraordinaire je lance toute ma vie
Je n’entends plus le monde tout s’éteint
Dans l’élan infime de tes paupières qui se ferment
Je disparais doucement, l’univers tu l’annihiles
La courbe de ma vie je ne dois plus la corriger
Tu lui donnes un sens immédiat
Ton regard mou écarte ma tendresse
Le va-et-vient bondissant de tes fesses
Contre moi respire de toutes les possibilités
Tu es fragile, dépendante, mais aussi impériale
Tu m’ordonnes le mouvement et tu me tiens en toi.
Dans cette vague courbe qui suit ton dos
Cette vague courbe de mon existence
Qui suit lentement ta cambrure et l’abandon
Tendu, de mon être en toi, à toi
Je te suis; tu me suis, nous sommes là maintenant
Dans ce geste immémorial, cet élan primordial
Mon sexe raide, ton balancement simple
L’ambre secrète de nos sexes là
Depuis des millénaires là, à balancer entre nous
Pour faire vivre, donner naissance, à toutes les pensées
Nous dansons doucement, en secret, la danse de la renaissance
Le miel de la pensée s’écoule entre nous
Il n’y a plus ni lutte, ni guerre, ni états
Ni différences ni richesses ni pauvretés
Nous unissons tout dans l’ambre secrète de tes reins
Où sans fin nous créons dans notre lien
L’unique force qui invente tout.
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