Dans un coin retiré de la campagne oronaise, siège splendide et recroquevillé, le Maître de Mélancolie.
Je perçois l’épaisseur de l’ombre
Les brumes fumantes
Happé par les ténèbres de mes songes
Là où le son est gelé.
Attendri par l’horreur du présent, parfois,
Je lui rends visite et nous vidons
La vie dans des ébats magiques de Chardonnay.
Ma terrasse se fissure
mes arbres font les morts
Sur la table en fer mon beau verre de chardonnay est vide
Joni Mitchell en boucle infinis de nuances jamais tu ne pourras la rechanter, grande oeuvre,
Murmures agrippés à un souffle
Il ricane et pleure tendrement
Acharné tel un incube
Sur le cadavre vide du temps qui passe
joies éthyliques incomparables
À quoi bon, tout est là
Un infini de bonheurs tristes
Chanson décrocheuse sans espoir et pourtant si belle
HEJIRA
Hurle-t-il, personne n’entend
Peut-être un arbre mort.
Cadavre exquis avec JPW
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